Graffeuse depuis une dizaine d’années, Zoé agit depuis peu à visage découvert. « Et toujours les mots. Le mot est une image forte que je place sur les murs de la ville ou que je cache dans la montagne, où alors seules quelques personnes peuvent le découvrir. Mais je veux aussi le toucher, le manipuler, je me sers de lui comme d’une forme, je le mets en scène, le fait pousser dans le paysage, je travaille le mouvement de la lettre. Mes mots, en mousse naturelle, s’effaceront avec les aléas de la météo et cette métamorphose pourra même renforcer l’omniprésence du mot à travers sa disparition. »