Collectif de plasticiens multifonction et âmes damnées de Jean Gayak, ces pauvres besogneux sont bel et bien résignés à travailler dans l’ombre jusqu’au bout.
Convaincus par leur mentor depuis 1996 du terrible danger que représente une exposition médiatique, ils en sont réduits à distiller furtivement çà et là quelques messages étranges sous forme de graphismes rebutants, vidéos confuses, installations soi-disant interactives mais très certainement suspectes, frêles et pitoyables bouteilles dérivant dans l’océan d’une société pour le moins spectaculaire.